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 l'horreur provoquée à la vue d'un bambin assaisonné ✏ ft. aeden james coverage

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• Interné le : 08/12/2012
H. Nicodème T. Bateman


Between angels and insects
H. Nicodème T. Bateman
MessageSujet: l'horreur provoquée à la vue d'un bambin assaisonné ✏ ft. aeden james coverage   l'horreur provoquée à la vue d'un bambin assaisonné ✏ ft. aeden james coverage EmptySam 26 Jan - 20:16

Il y a des jours comme ça ou tu te demandes qu'est ce que tu peux branler dans un endroit aussi pourri que celui-ci. Il a bien été clair que s'ils m'ont envoyée ici c'était plus pour me soigner mais bien pour me garder. Sauf que moi j'suis pas un bambin qu'on file comme ça à une nourrice juste parce qu'on arrive pas à s'en occuper. J'étais bien dans ma bulle en Angleterre et me voilà à Sniegowski de mes deux entrain de me morfondre comme une connasse. Ils disent que mon cas est désespéré mais je vois pas mon problème. Vraiment pas. Bon, d'accord, j'ai eu quelques accrochages avec les gens qui m'entouraient dans mon quotidien, mais maintenant c'est fini! A quoi bon me garder encore et toujours dans cette clinique de merde. En Pologne en plus. La cerise sur le gâteau. C'est pas parce que j'ai mangé un peu trop de viande humaine qu'il faut dramatiser autant. Il paraitrait que je suis passée dans les journaux quand mon mari est mort. Ils avaient dit que le cannibalisme était contre nature. Que des conneries putain. J'arrive pas à y croire. Ne dit-on pas qu'on ne peut juger sans avoir gouté ? La viande humaine est un délice. Un met délectable au plus haut point. Et il y a tellement d'humains. Tellement de viande qui se baladent et qu'on laisse pourrir. Des gens qui ne servent à rien, eux, on pourrait les manger. Des cadavres tout frais, pourquoi on devrait les laisser dans des cercueils pour qu'ils se fassent bouffer par des asticots ? Moi j'le dit, c'est du gâchis.

/TOC TOC/

Ils entrent. Et me lèvent de force de mon lit. «Allez Bateman, il y a atelier cuisine aujourd'hui, tu dois y aller.» Putain de connerie d'ateliers de merde. J'arrive pas à y croire qu'ils osent me mettre dans une saloperie d'activité qui va me donner encore plus envie de manger. Le truc c'est que quand j'ai faim, c'est pas du poulet qu'je veux. C'est pas d'la dinde, encore moins du steak. Moi quand j'ai faim, mes pupilles se dilatent et, tel un requin, je suis attirée par ce que j'aime le plus : la viande humaine. Atelier cuisine, non mais quelle connerie. On me conduit de salle en salle afin d'arriver jusqu'au fameux local dans lequel nous allons préparer je ne sais quelle connerie. On me dépose à une table, en face de l'infirmière qui s'occupe de l'activité. J'observe brièvement la pièce. Remplie de divers fous à lier, je me sens seule. Je suis pas comme eux moi, j'suis pas une pauvre meuf qui bave toute la sainte journée. J'suis pas une pauvre dépressive suicidaire pathétique ni une connasse de schizophrène qui mériterait d'être en isolement H24. Néanmoins, aujourd'hui, j'ai décidé de la jouer calme. De la jouer bonne élève et d'obéir. Pas question de me retrouver au trou encore une fois. Je m'assieds tranquillement sur le tabouret à roulette tout en attendant que tous ces tarés s'installent. Il y a vraiment de tout : de la grand mère qui a des visions au criminel violeur. Comme s'ils n'avaient fait aucune sélection.

«Aujourd'hui, nous allons préparer des pizzas.»

Ouah. Chouette. L'extase. Non mais pour qui elle nous prend cette pétasse en blouse blanche ? Des pizzas ? Putain de conneries. Devant chacun de nos pupitres se trouvent une pâte toute prête ainsi que divers ingrédients allant de la tomate au céleri. Je pousse un long soupire en me demandant une fois de plus ce que je fais ici. Certains soignants passent derrière chaque patients en observant ce qu'ils font. Pendant de longues minutes je ne fais rien en gage de ma mauvaise volonté. On se croirait dans un centre social avec des activités de merde. Soi-disant que ça devrait nous aider, nous calmer, nous apaiser. Mon cul oui, moi ça me stress de faire comme tout le monde, alors j'attends là, les bras croisés devant mon plat. Un brouhaha pas possible s'installe dans la pièce quand l'infirmière qui dirige les opérations nous donne le feu vert pour commencer à bosser. Un des aide-soignants arrive derrière moi et me somme de commencer en me donnant un petit coup dans l'épaule «Ta gueule.» Il me tire de ma chaise et pointe son doigt devant mon visage, comme pour gronder un enfant. «Surveilles ton language, Bateman.» Qu'est ce qu'on peut pas entendre. On se croirait en maternelle. J'suis plus une putain de gamine maintenant. Du dégout. Tout simplement. J'ai envie de lui cracher à la gueule. Il m'a trainée de force ici, lui et son pote toubib, et moi j'suis obligée de leur obéir sous peine de me retrouver à l'isolement, une fois de plus.

«Alors maintenant nous allons ajouter les ingrédients que vous souhaiterez.»

Avec un sourire faussement enjoué je me mets à mélanger tout ce qui s'offre à moi. Tomates, fromage de chèvre, persil, épinard. Il n'est pas peu dire que j'n'y met absolument pas du mien. Je mélange absolument tout ce que je trouve en râlant quelques insultes dans ma barbe. Et c'est là qu'arrive le drame. Je me reçoit un plat sur les genoux. Mon froc plein de sauce et d'aliments divers, je sens la moutarde me monter au nez. Comme un réflexe un poing part dans la gueule de mon assaillant. Qu'est ce que c'est que ce malade mental qui ose me provoquer ? Putain mais qu'est ce que c'est que cette merde ? J'suis pas une meuf qu'on bouscule et sur laquelle on renverse sa pitance juste parce qu'on est maladroit ou je ne sais quoi. Quoi qu'il en soit j'espère que ce connard qui vient de se prendre mon poing dans la gueule va s'excuser assez pour pas que je le bouffe. Parce que je suis capable de le bouffer moi s'il me fait trop chier. Un fou de plus ou de moins sur cette planète on s'en balance carrément. Je me lève de mon siège et fait maintenant face au pauvre bougre de taré au cheveux brun devant moi. «Qu'est ce que t'as a dire pour ta défense, enfoiré ?» Je colle mes deux mains devant mon visage telle une boxeuse et crache sur le côté. Les aides soignants se tiennent prêts à me retenir si toute fois je me jette sur ce pauvre inconnu. «Nicodème. soupire. Assise.» Je maintiens le regard de mon assaillant attendant une réponse.
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