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 hysteric bitches † h. nicodème t. bateman

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April P. Marshall


Not enough for me
April P. Marshall
MessageSujet: hysteric bitches † h. nicodème t. bateman   hysteric bitches † h. nicodème t. bateman EmptyJeu 7 Fév - 18:00





«NICODEME&APRIL»

« Hate me lovely »


« Dépêche-toi, l’atelier va commencer. »
« J’m’en branle de ton putain d’atelier. »
« D’habitude tu aimes bien les ateliers musicaux. »
« Ouais bah aujourd’hui, j’ai pas envie de faire la connasse qui joue du tambourin. »
« Tu pourras faire du triangle si tu veux. »
J’crois qu’il a pas compris. J’suis pas une teubée trop heureuse de faire gling-gling avec un triangle en métal. Putain mais il m’a pas pris pour qui ce toubib de merde ? Deux semaines qu’il est là et il est pas foutu de comprendre que j’suis pas une teubée. J’entends des voix ouais, mais j’ai passé l’âge d’être traitée comme une gosse. J’fais pas partie des mamies qui s’pissent dessus toute la journée, j’fais pas partie des vieux déglingués qui se roulent par terre en faisant des caprices pour pas prendre leurs médocs. Moi j’suis là depuis cinq ans, je sais comment ça fonctionne. Si j’veux pas aller à un atelier, j’leur crache à la gueule et c’est tout. Mais lui il pige pas. « J’vais t’enfoncer le triangle au fond d’la gorge, tu m’casseras plus les couilles comme ça. » Regardez moi c’con. Aucune autorité. Il griffonne sur son carnet, et moi j’quitte pas mon lit. Il finit par relever la tête et il me sourit comme s’il me proposait de choisir entre une tarte à la crème ou une pomme caramélisée. « Soit tu vas à l’atelier musique, soit tu vas en isolement, April. Ça fait une semaine que tu ne vas plus aux ateliers. » S’il avait été juste un peu plus proche de moi, j’aurais pu lui coller une sacrée mandale dans ses couilles de pédé. Mais je m’abstiens, j’sais que c’est un con qu’envoie les patients en isolement à tour de bras. Et moi j’veux pas y aller. Pis y’a l’autre aide-soignant qui me regarde avec ses yeux de cochon, y m’surveille, une seringue à la main. Alors j’bouge pas et je réponds. « J’vais y aller à ton putain d’atelier. Mais à une condition. J’veux que Nicodème elle y aille aussi. » J’affiche un sourire mesquin en désignant le lit de cette putain de garce. Elle doit être à la douche ou je n’sais où, alors j’en profite. « Elle non plus elle n’a pas fait d’atelier cette semaine. » Le psy hoche la tête vers l’aide-soignant qui consulte ses fiches et confirme ce que j’ai dit. Il soupire. « Elle ira. » Je ricane. Prends ça, pétasse. Je sais qu’elle déteste autant que moi les ateliers, sauf que moi, j’y mets de la bonne volonté, comme ça le personnel pense que j’suis sympa et ils me donnent moins de médocs, donc j’ressemble moins à un légume. Et elle, à chaque fois elle se fait virer parce qu’elle fait la conne. Ça m’fait jubiler. Je m’attache les cheveux en vitesse et je me dirige avec entrain jusqu’à la salle d’ateliers. L’aide-soignante qui fait l’atelier musique, c’est Lizzie, une blondasse cruche qui va pas tarder à perdre tout espoir en l’humanité. Aujourd’hui, elle est assistée par Gras-du-Bide et Berty, deux teignes qui vous envoient en isolement dès qu’ils peuvent. Voire sous les électrochocs. « April, viens prendre un instrument ! » Elle me gonfle déjà avec son sourire niais. J’lui ferais bien ravaler ses dents trop brillantes. Je m’approche du carton avec une mimique hypocrite pour montrer à quel point je suis ravie, et j’en ressors des maracas. Putain c’que j’ai l’air d’une débile. Mais l’atelier, c’est passage obligatoire. J’aime bien, ça m’occupe. « Faites des binômes, et essayez de faire de votre mieux pour inventer une chorégraphie. Vous avez dix minutes avant de la montrer à tout le monde. N’oubliez pas d’utiliser les instruments ! » Attendez, c’est une putain de blague j’espère ? Quel enculé ce toubib. Me flanquer avec des gogoles qui dansent en secouant des grelots et en gesticulant sur de la musique grotesque. J’reconnais même le criminel qui a été interné ici y’a deux semaines. Il est paumé, le pauvre. Bienvenu chez les fous, mec. Ici on t’traite comme si t’avais trois ans. Mais quand tu vires en isolement, on t’traite comme un connard d’animal. La porte grince, je fais volte-face en souriant. Hello, Nicodème. J’observe un mec de trente ans à peine se diriger vers elle, si j’me souviens bien c’est un pédophile. Une meuf me tire par la manche, putain elle me veut quoi elle ? J’lui fourre mon coude dans la machoire et je marche vers Nicodème. Je bouscule le pédophile sans prêter attention à ses protestations et j’me plante devant la blondasse. « Contente d’être là, hein sale pute ? Le coup de l’atelier, c’est pour m’avoir tiré les cheveux à l’atelier coiffure. Et ça c’est pour la dernière fois, quand tu t’es barrée avec ma serviette dans la douche. » Sans attendre je lui enfonce le maracas dans le ventre avec force. Puis je la toise avec amusement, mes prunelles pétillent d’envie. Ouais, j’ai envie d’la faire chier. Elle me fait chier, j’lui rends, point final. Œil pour œil, dent pour dent. J’sens les deux clébards d’assistants qui m’observent, et j’me décide à tourner les talons pour rejoindre mon binôme. J’surveille mes arrières, elle est féroce la pétasse.



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H. Nicodème T. Bateman


Between angels and insects
H. Nicodème T. Bateman
MessageSujet: Re: hysteric bitches † h. nicodème t. bateman   hysteric bitches † h. nicodème t. bateman EmptyDim 24 Fév - 19:23

Calme. Parfaitement calme. Aussi calme qu'un lac en plein été, qu'une maison abandonnée, que la mort elle-même. On pourrait même entendre une mouche voler. Dans la position du lotus, et totalement détendue, je prends de grandes inspirations et un léger rictus s'affiche sur mon visage. Les vêtements immaculés et les lèvres et le menton légèrement rosés, je suis paisible. Innocente pourrait-on dire. Bien sûr, il va sans dire que cet adjectif n'est pas très adapté pour une personne telle que moi. Mais là, là, je suis totalement sereine. Jamais, ô grand jamais on aurait pu dire, en cet instant, que je suis dans cette clinique pour meurtre et autre. Une personne qui me verrai en cet instant précis pourrait, sans aucune méfiance me confier la garde de ses bambins ou autre tâche à la con. La confiance, leur confiance. Ils me l'accorderaient en un seul regard. Ils se diraient que je suis un ange et se demanderaient ce que je peux bien foutre dans un endroit pareil. Cet hôpital. Cette clinique de merde. Un frisson me parcourt le dos. Un mauvais pressentiment. C'est pas bon ça. Juste en face de moi, étalée comme une merde par terre se trouve ma dernière victime. Je me lève en observant le cadavre à en devenir par terre. Elle me regarde avec des yeux suppliants, elle agonise. Quelle conne. Quelle pute. Elle mérite ce qui lui arrive. J'ai fais gaffe de pas trop me salir histoire que ces cons de docteurs ne se doute de rien.

La gorge et les cordes vocales à vif, elle s'étouffe dans son sang. Ses poumons se remplissent de celui-ci puis le recrache comme du poison. Elle s'étouffe, elle se noie. Magnifique. Un chef d’œuvre. Un magnifique chef d’œuvre. Ce cadavre en devenir, cette pute m'avait regardé de travers à la cantine puis elle avait dit des trucs derrière mon dos. Salope. Je lui ai réglé son compte. J'l'ai attendue dans les douches et une fois qu'on s'est retrouvées seules, j'lui ai arraché la gorge avec les dents. Si j'ai mangé quelque chose ? A vrai dire, non. Je me suis délectée de quelques gouttes de sang, certes, mais j'ai préféré la voir entrain de crever dans son propre sang plutôt que m'abandonner à mes plaisirs habituels de chair humaine. C'est pas évident quand on aime ça, de résister, mais il faut savoir se contrôler quelques fois ... Quoi qu'il en soit il n'est pas certain, dans cette situation, que cette salope reste en vie. Personnellement je m'en tape. Si elle meurt, elle aura souffert jusqu'à son dernier souffle étouffé par son propre sang et si elle survit, elle sera définitivement marquée à vie. Elle aura surement des putains de problèmes respiratoires à vie. Ahah, je me marre. Mais ça, son sort, tout dépend de la rapidité que va prendre le médecin pour arriver, découvrir cette connasse et se mettre à lui faire les premiers soins. Je sors de la salle de bain et prend soin de refermer soigneusement la lourde porte derrière moi.

«Bateman.»

Merde. Je fonce dans la direction opposée à celle des médecins qui vient de m'interpeler. «BATEMAN !» A la vitesse de l'éclair je me retourne afin de faire face à mon interlocuteur «QUOI?!» Le gars souffle un coup et me regarde de haut. «Tu vas direct à l'atelier musique du docteur Lizzie.» Il m’attrape par le bras et commence à me tirer vers la salle d'atelier. Je hurle. Un cri déchirant qui alerte un aide-soignant-gros-bras-potentiel-connard qui vient me tenir l'autre bras pour me trainer comme une merde vers la fameuse salle pour jouer des maracas de merde. Avant de me lâcher comme un vulgaire paquet dans celle-ci, le gros bras me lance à l'oreille «Tu diras merci à Marshall.» Je reste plantée pendant au moins quinze secondes devant la porte d'entrée avec des yeux ronds comme des billes. Salope de merde. Putain de connasse. Des milliers d'insultes me parcourent l'esprit en moins de deux milli-secondes. Je suis rapidement coupée dans mon élan par un homme d'une trentaine d'années qui m’attrape par le bras avant de me caresser la main «Salut Nicodème ...» Je souris et affiche mon sourire le plus coquin. Pédophile de merde. Mais bon coup. J'ai entendu comme une histoire de binômes quand ils m'ont trainés jusqu'ici. Sans crier gare, April Putain Marshall arrive en trombe et colle une mandale à mon nouvel ami. Elle se met devant moi et commence à me sortir tout son baratin. Tout ce qu'elle me dit me passe par dessus la tête jusqu'à ce que je reçoit un énorme coup dans le ventre.

Salope! Salope de merde, grosse pute. Tu vas le regretter, tu vas en chier. dirai-je d'habitude en lui sautant dessus pour lui arracher tous ses cheveux. Mais pour faire chier mon monde, il y a plus intelligent. Je me jette au sol et me met à hurler comme si on venait de m'arracher le bras. J'hurle comme une truie qu'on égorgerait. Je suis loin d'avoir autant mal qu'il n'y parait, je suis plutôt résistante à la douleur mais pour qu'April se fasse remonter les bretelles, rien n'est trop beau. Les deux enfoirés de gros bras arrivent et l'empoignent avec force «Marshall! Qu'est ce que t'as encore branlé ?!» Qu'est ce que les aides soignants sont malpolis! Un des deux musclors vient me relever en me demandant si tout va bien. «J'ai encore un peu mal, je pointe mon ventre du doigt et soulève des yeux de chiens battus vers lui, là.» La doctoresse Lizzie arrive et se met entre cette pute que le gros bras a réussi plus ou moins à maitriser et moi qui fait une tête d'enterrement pour qu'April se fasse engueuler bien comme il faut. Mais rien ne se passe comme prévu. Cette connasse de médecin se met à sourire comme une pétasse. «Allons, allons. Les filles. Arrêtez de jouer à ça. Pour la peine vous allez être binômes pour faire votre petite chorégraphie.» Mon sang ne fait qu'un tour. «Cette pute essaye de me buter putain! Déjà qu'on est dans la même chambre, tu vas pas me faire ça Liz!» Je me mets à chialer comme une gamine. «Nicodème. April. Atelier. Tout de suite.» dit-elle en haussant le ton.

Salope. Elle va me le payer. Mes larmes sèchent en deux secondes chrono. De force, on nous traine à côté des instruments pour que je choisisse le mien. Un triangle ou une flûte cassée en deux. Les cons. Putain cet hôpital est vraiment pourri jusqu'à l'os. Même les instruments sont merdiques. Je me retourne vers April après avoir pris possession du triangle couleur argent. Les gars en blanc ainsi que Lizzie nous regardent avec grande attention. Je m'approche au plus près d'elle et lui murmure quelques mots à l'oreille. «Écoutes moi bien salope, tu vas en chier. Si tu continues tes merdes j'te chie dans ton matelas et j'te bouffe ta jolie petite gueule.» Je m'écarte de cette névrosée et la regarde de haut en bas tout en penchant la tête sur la gauche. Je m'assied sur un des poufs et met le triangle au niveau de mon visage avant de prendre le barreau de fer et de faire hurler mon instrument dans toute la pièce. Avec des mouvements frénétiques, le son produit par celui-ci est insupportable. Une sorte de bruit étourdissant pour faire chier le monde. Clairement. April. Lizzie. Les gros bras et tous ces putains de patients. Après une bonne minute de cacophonie, je cesse mon bordel et regarde ma camarade de chambre avec un regard de défi. Putain j'ai vraiment du mal à la supporter. Je crois que je vais faire un scandale à l'administration pour qu'ils virent cette pétasse de mon chemin.

hrp: je suis vraiment désolée pour l'attente. ♡
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April P. Marshall


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April P. Marshall
MessageSujet: Re: hysteric bitches † h. nicodème t. bateman   hysteric bitches † h. nicodème t. bateman EmptyJeu 7 Mar - 20:55





«NICODEME&APRIL»

« Hate me lovely »


Mon sourire tombe quand je vois cette pute s’écraser sur le sol en gémissant comme une truie qu’on égorge. Je regarde mon maracas avec étonnement, j’ai peut-être frappé avec plus de force que je ne le voulais. Mais à mieux y regarder, on ne dirait pas qu’elle a bien mal. D’habitude, elle m’aurait sauté dessus, non ? C’était ça que tu voulais à la base, alors bordel qu’est-ce qu’elle fout par terre à pleurnicher ? Un des chiens de garde de Lizzie m’empoigne le bras avec force et je vrille mon regard sur lui. « Lâche-moi tête de con, tu vois pas qu’elle le fait exprès ? » Je lève les yeux au ciel en observant musclor numéro 2 qui l’aide à se relever tandis qu‘elle gémit qu‘elle a encore mal. « C’est pas vrai, vous allez pas rentrer dans son jeu.. » L’aide soignant me coupe en serrant d’autant plus fort mon poignet. « T’as intérêt de te calmer Marshall, sinon tu sais où tu vas. La prochaine connerie j’te fous une camisole et j’te plante une aiguille, t’as compris ? » Je fronce les sourcils. J’veux qu’il me lâche. Je me dresse sur la pointe des pieds et lui crache à la figure. Dans le mille. J’essuie ma bouche de ma main libre, et je sens qu’il s’apprête à dégainer sa putain d’aiguille. La pétasse qui nous sert de médecin l’en empêche. « Même pas en rêve, putain. Le jour où j’ferai une chorégraphie avec Horace-la-pute.. » dis-je en désignant cette dernière du menton, dédaigneuse. Mais le médecin me coupe avec froideur, et elle me retire mes maracas. Me reste plus qu’un choix, vu que l’autre pétasse a pris le triangle en fer. Je ricane quand elle commence à jouer. En fait, elle fait partie de ces teubés qui aiment faire mumuse avec un triangle. Elle passe près de moi, trop près. Elle me susurre quelques mots qui me font sourire. Salope. Je fais mine de lui souffler un baiser en guise de réponse. La prochaine fois qu’elle s’approche, j’la louperai pas.

Je saisis la flûte pétée en deux et hausse un sourcil. J’fais quoi avec ça sérieusement ? Du tambour sur le ventre de Gras-du-bide ? Je pose un des deux morceaux et observe plus attentivement l’autre. Mon pouce effleure les rebords cassés. Pointus. Pas aiguisés, mais pointus. Intéressants, dans tous les cas. Ah, elle a voulu jouer, la blondasse. D’ailleurs, je fais volte-face en la regardant furieusement. Qu’est-ce qu’elle vient nous péter les tympans avec son triangle putain ? Le sourire qu’elle arbore me rendrait dingue. Ding, ding, ding. J’bouche mes oreilles, le bruit est insupportable. « Ta gueule, TA GUEULE ! » Et cette putain d’enculée de Lizzie qui fait mine de ne pas entendre, et de la laisser s’amuser. Pour sûr, elle pense qu’elle s’amuse. Alors que cette pute me provoque. Ding, ding, ding. Mon sang ne fait qu’un tour. J’vais la frapper. J’imagine déjà ses dents qui lui servent à bouffer d’la viande humaine voler dans les airs. Lui arracher la moitié de sa tignasse de blondasse dégueulasse. La mordre au sang.

Elle s’arrête de jouer au moment où je m’approche d’elle. Je vérifie que les aide-soignant soient occupés à regarder ailleurs pour lui arracher son bâton de triangle. J’plonge mon regard dans ses yeux de dérangée, et je souffle avec un sourire. « J’vais en chier hein ? Mate un peu ça, Nico. » L’avantage que j’ai, c’est la surprise. Elle s’attend à ce que je la frappe. Ce qui n’est pas le cas. Je lui fourre ma moitié de flûte dans sa main libre et me dépêche de refermer mes deux mains sur son poignet et le dirige vers mon ventre avec force. Je hurle de douleur. J’en rajoute, bien sûr. Et ce que voient les aide-soignant en se retournant, c’est une Nicodème avec une moitié de flûte pleine de sang dans les mains, et une April au sol qui crie à en réveiller les morts. La flûte s’est enfoncée dans mon ventre. Dans ma peau, plus précisément. Juste une entaille. Mais ça suffira. Entre deux cris de douleur, je vrille mon regard à celui de ma camarade de chambre, amusée. « Prends ça, pétasse. » L’instant d’après, j’entends Lizzie qui débarque. « Mon Dieu Nicodème qu’est-ce qui t’as pris ! April, est-ce que ça va ? » Elle piaille, affolée, tandis qu’un gros bras me relève d’un air sceptique. Cinq ans que je suis là, ils me connaissent par cœur maintenant. L’autre gros bras commence déjà à enfiler la camisole à Nicodème. Je ricane. « En isolement, la pétasse ! » J’adore son air furieux. Bien fait, salope. T’avais qu’à pas jouer avec moi. « Pétasse, pétasse ! » Je chantonne en pouffant. Comportement borderline qui reprend le dessus, je suis lancée. « T’as pas l’air d’avoir bien mal, Marshall. Et si t’accompagnais Bateman en isolement, hum ? Ça vous aidera p’t’être à mieux vous entendre. » Mes prunelles s’agrandissent. Mon plan était sur le point de marcher. Putain de merde. Pas l’isolement. Pas Nicodème. Je glapis tandis qu’ils commencent à nous entraîner vers la sortie.

« J’vais la buter ! Me mettez pas avec elle ! J’vous jure que j’vais la buter ! J’lui exploserai la tête contre un mur si j’suis avec elle ! LACHE-MOI CONNARD ! » Quelques minutes plus tard, vous descendez au sous-sol. J’entends Nicodème qui gueule aussi. Le gros bras m’enfile une camisole, m’enlève mon élastique des cheveux ainsi que mes chaussures. Rien en salle d’isolement. Rien qui puisse être dangereux. Putain, le principe de l’isolement c’est d’être isolé, alors pourquoi ils me foutent avec elle ? Ils font ça uniquement quand deux patients ne s’entendent pas. Je suis balancée dans la grande salle blanche qui comporte juste un matelas cloué au sol. Peu après, Nicodème m’atterrit dessus. La porte se referme.
Je la repousse de mes jambes. « Bouge de là, putain ! » J’essaie de me lever et je cours vers la porte en donnant des coups de pieds dedans. « Merde ! MERDE !  SORTEZ MOI DE LA ! » Je me retourne furieusement. « C’est encore ta faute, salope de merde ! Si t’avais pas fait chier avec ton putain de triangle, j’serais pas en isolement avec toi ! J’te jure dès qu’on m’enlève cette camisole de merde j’me ferai un plaisir de te défoncer ta sale gueule de névrosée ! » En attendant, j’suis bel et bien prisonnière de ce vieux tissu blanc. Avant, j’arrivais à en sortir. Je cherche un clou mal enfoncé dans le mur, un bout de carrelage cassé, n’importe quoi qui pourrait faire office de truc tranchant pour déchirer la camisole. « Allez bouge toi un peu, faut qu’on sorte de là ! » Une tâche rouge s'étire sur le tissu blanc. Je ne peux même pas presser une main sur l'entaille que la flûte m'a faite. Putain de journée.


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hrp : désolée aussi pour l'attente, j'espère que ça te conviendra. :coeur2:
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